English: At the World Championships in Herning, Denmark, Julien Houser, the Swiss team farrier, experienced his second major championship after the Tokyo Olympics. Thanks to the Swiss, Equi Book readers were able to experience some of the highlights of the competition, but also behind the scenes of such a championship.

« It was my first time to attend the vaulting events. I was very impressed by the brilliance of the vaulters. What athletes! I also followed the Swiss dressage team. There was a great atmosphere there too. The atmosphere was electric for the dressage, because the Danes are passionate about this discipline. The stands were full and there was a lot of jubilation when the Danes won the team gold. As for the Swiss jumping riders, they were obviously disappointed with their results, although they all had good performances. On the other hand, the atmosphere was really good between the whole team. I thought it was great that the generations were mixed: during the championship, Pius Schwizer celebrated his 60th birthday, and Edouard Schmitz his 24th. However, this age difference was not felt, as the team spirit was so good. An example? Just look at the way Steve Guerdat helped Pius Schwizer and Martin Fuchs in the final, for which he had not qualified. The core group of riders was very close, as well as the grooms and owners, all united behind this team!

As for me, I had the chance to take part in all four team meals, for the vaulting, dressage and jumping riders as well as with the owners. It is enough to say that I ate well! I also take my hat off to Evelyne Niklaus, our head of delegation, who had once again prepared everything down to the last detail. I can’t wait for the next big meeting with the Swiss team, in Paris in 2024 I hope!

Français: Lors des championnats du monde de Herning, au Danemark, Julien Houser, le maréchal de l’équipe de Suisse, vivait son deuxième grand championnat après les Jeux Olympiques de Tokyo. Grâce au Suisse, les lecteurs d’Equi Book ont pu vivre quelques-uns des moments forts de la compétition, mais aussi les coulisses d’un tel championnat.

« C’était la première fois que j’assistais aux épreuves de voltige. J’ai été très impressionné par le brio des voltigeurs. Quels athlètes! J’ai également suivi l’équipe de Suisse de dressage. Il y avait là aussi une belle ambiance. L’atmosphère était électrique pour le dressage, car les Danois sont passionnés par cette discipline. Les tribunes étaient pleines et la liesse était totale lorsque les Danois ont décroché l’or par équipe. En ce qui concerne les cavaliers suisses de saut, ils ont évidemment été déçus de leurs résultats, bien qu’ils aient tous fait de bons parcours. Par contre, l’ambiance était vraiment excellente entre toute l’équipe. J’ai trouvé géniale la mixité des générations: durant le championnat, Pius Schwizer a fêté ses 60 ans, et Edouard Schmitz ses 24 ans. Pourtant, cette différence d’âge ne s’est pas fait sentir, tant l’esprit d’équipe était bon. Un exemple? Il n’y avait qu’à voir la manière dont Steve Guerdat a aidé Pius Schwizer et Martin Fuchs lors de la finale, pour laquelle il ne s’était pas qualifié. Le noyau des cavaliers était très soudé, de même que les grooms et les propriétaires, tous unis derrière cette équipe!

Quant à moi, j’ai eu la chance de participer aux quatre repas d’équipe, aussi bien pour la voltige, le dressage, les cavaliers de saut qu’avec les propriétaires. Autant dire que j’ai bien mangé! Je tire aussi mon chapeau à Evelyne Niklaus, notre cheffe de délégation qui avait, à nouveau, tout préparé dans les moindres de détails. Vivement le prochain grand rendez-vous avec l’équipe de Suisse, à Paris en 2024 je l’espère! »